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par Jean Félix NGOMAS MOUKADY

La Corée du sud, pourquoi j’en ai rêvé ? La réponse à cette question est à venir. Tout d’abord, quand on grandit dans un environnement où il n’y a pas de place pour les faibles (physiquement et mentalement), on apprend à se défendre. Notre enfance a été bercé par les bagarres de rues entre groupes de jeunes de différents quartiers de Libreville, les films chinois à la télé avec des combats pieds et points, et les agressions ou braquages des personnes faibles, pas capables de se défendre. Jeune, timide et introverti, bien que ayant des grands frères capables de me défendre, ou appartenant au groupe de jeunes de mon quartier, il me fallait trouver un moyen de défense personnel. C’est ainsi que je me suis intéressé au Taekwondo, au club du maître Ollomo, le Moo Do Kwan. J’avais 17 ans. Aujourd’hui j’ai 44 ans, et voilà 27 ans que je pratique cet art martial. Et le rêve de tout pratiquant de Taekwondo est de visiter un jour la Corée. Donc j’ai souvent rêvé de la Corée. C’est au mois d’octobre 2016 que ce rêve s’est réalisé grace à un stage de maîtres organisé par le Gouvernement Sud Coréen en collaboration avec le Kukkiwon et la World Taekwondo Academy (WTA).

Pourquoi j’ai rêvé de la Corée ?

Tout d’abord j’ai rêvé de la Corée à cause de mon maître qui a fait partie de la première équipe de gabonais à aller apprendre le Taekwondo en Corée du sud en 1984 pour une durée d’un an. Et les souvenirs qu’il en garde, les récits qu’il nous a toujours faits sans se lasser, a nourri ce rêve en moi d’aller un jour en Corée. A cause de ce qu’il a vu et vécu, mon maître me disait souvent que son souhait était qu’un jour j’ai la chance moi aussi d’aller visiter la Corée.

Ensuite, comme tout pratiquant de Taekwondo du début des années 90, le film culte qui nous a marqué était «Best of the Best », un film réalisé par Robert Radler en 1989 avec Master Hee Il Cho et James Earl Jones. Dans ce film, la sélection et l’entrainement de l’équipe Coréenne était très impressionnante. Il a suscité en moi l’envie d’aller voir sur place comment était enseigné et pratiqué le Taekwondo. Donc j’ai rêvé de la Corée aussi pour cela.

Plusieurs maîtres Coréens se sont succédés au Gabon, arrivés sous contrat avec le ministère de la défense nationale, mais dont nous n’avons pas profité des enseignements parce qu’ils s’entrainaient plus avec les militaires. Ainsi j’ai rêvé de la Corée pour avoir aussi la chance de faire la connaissance et travailler avec de grands maîtres Coréens

J’ai appris avec mon maître que le Taekwondo se pratiquait aussi dans les universités en Corée, et que les équipes universitaires étaient très fortes. Etant enseignant d’université, je sais que l’université est le lieu de la recherche et de la connaissance. Donc savoir que le taekwondo se pratiquait aussi à l’université avec des équipes nationales universitaires, me faisait rêver encore plus de la Corée.

Au Gabon nous manquons cruellement de matériels d’entrainement. Les salles ne sont pas équipées de tatamis (même si j’ai la chance d’en avoir dans mon dojan). Beaucoup de nos élèves s’entrainent dans des établissements publiques, sur le sol dur, avec différents vêtements de sport parce qu’ils n’ont pas de doboks. Nous avons rêvé de grandes salles équipées de tatamis propres et bien entretenues, avec du matériel à disposition pour les combats, et des cartons de doboks.

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Le Taekwondo est un art martial et un sport international. Mais de plus en plus on a tendance à oublier le coté martial et privilégier le coté sport depuis que le Taekwondo est devenu sport olympique. Donc ce qui intéresse le plus les entraineurs ici, c’est la compétition. J’ai donc rêvé de la Corée pour repartir apprendre l’art martial et l’esprit du Taekwondo, repartir pratiquer le vrai Taekwondo, le bon Taekwondo.

J’ai rêvé du Kukkiwon, le siège du Taekwondo Mondial.

A côté de cet art martial Coréen, beaucoup de questions m’ont souvent traversé l’esprit, notamment concernant la culture Coréenne, la cuisine, les loisirs, la technologie, les rapports entre les jeunes et les plus âgés.

C’est au mois de septembre 2016 que mon maître a été informé de la tenue d’un stage en Corée où le Gabon avait droit à quatre places. C’est ainsi que j’ai été inscrit. J’ai donc eu l’opportunité d’aller visiter la Corée, et de réaliser mon rêve ainsi que celui de mon maître. Il s’agissait d’un stage dénommé « 2016 Global Taekwondo Master’s Training Program», réservé aux ceintures noires 4e dan, ou 3e dan ancien, organisé par le Gouvernement Sud Coréen, en collaboration avec le Kukkiwon et la World Taekwondo Académy (WTA). Ce stage s’est donc tenu tout le mois d’octobre 2016 au Taekwondowon dans la ville de Muju.

Pourquoi j’ai aimé la Corée ?

J’ai réalisé mon rêve et j’ai aimé la Corée. Mais qu’est ce que j’ai vu et aimé en Corée ? La réponse à cette question se trouve dans ce qui suivra.

Le Taekwondo m’a beaucoup donné depuis mon enfance. C’est grace au Taekwondo que j’ai pu réaliser ce rêve d’aller visiter la Corée. Donc à la faveur du « 2016 Global Taekwondo Master’s Training Program», je me suis rendu en Corée du Sud. Le programme offrait une bourse complète avec des billets aller-retour et hébergement, y compris tous les frais de transport, uniformes et certificat d'instructeur.

Ce stage a été organisé dans le but de :

- améliorer l'éducation professionnelle pour développer les athlètes et les entraîneurs de différents pays, en inculquant le Taekwondo en tant qu'art martial

- et promouvoir les images coréennes positives, car ce programme fournissait non seulement une formation au Taekwondo, mais aussi diverses opportunités pour la culture coréenne.

Ce stage a vu la participation de 58 maîtres représentant 38 pays dont trois Gabonais.

J’ai donc bénéficié d’un billet d’avion Libreville-Paris-Amsterdam-Seoul, aller et retour. A mon arrivée, j’ai été impressionné par la grandeur, la propreté, la modernité et la sécurité au niveau de l’aéroport international d’Incheon. J’ai compris pourquoi cet aéroport est classé numéro 2 des dix meilleurs aéroports au monde. J’ai beaucoup aimé cet aéroport

Nous avons été accueillis par master Y. J. Na, 6e dan Kukkiwon et vice-président de la WTA, avec son équipe. Après dîner à l’aéroport, nous avons embarqués dans les bus avec les autres participants pour aller au Taekwondowon à Muju que nous avons rallié après 3h30min de route. Arrivé à Muju, c’est master Léo Kim Woongki, 5e dan Kukkiwon, encadreur du stage qui nous a accueillis et répartis dans nos chambres. Ce fut une organisation bien faite. J’ai apprécié.

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Ce stage nous a permis de rencontrer de grands maîtres, 9e dan Kukkiwon pour la plupart d’entre-eux, qui nous ont prodigué des enseignements et nous ont impressionné par leur gentillesse, leur simplicité, leur ponctualité et surtout leur rigueur lors des cours, et tout cela dans une bonne ambiance. Les 2 premières semaines du stage étaient consacrées aux cours théoriques et pratiques avec des experts du Kukkiwon. La troisième semaine de cours était sous la direction des instructeurs internationaux de Taekwondo. Parmi les experts qui nous ont encadrés, nous pouvons citer :

- Grand Master Song Seungbok 9e dan - Grand Master Kim Young Sun 8e dan - Grand Master Lee Kyu Seok 9e dan - Grand Master Lee Byoung Ho 9e dan - Grand Master Um

- Grand Master Kim Bong Hwan, 9e dan - Grand Master Park Jin Soo, 7e dan - Grand Master Won Jeon Jo

Les journées étaient organisées de la manière suivante : levée le matin au plus tard à 6h30min, séance de sport de 7h00 à 7h30, puis petit-déjeuner tout de suite jusqu’à 8h15, ensuite retour en chambre pour toilette et préparation au cours. Les cours théoriques en salle de classe, en tenue de sport, avaient lieu de 9h00 à 12h00, le déjeuner de 12h00 à 13h30 au plus tard ; et les cours pratiques au dojan (techniques de base et poomse) en dobok se faisaient de 14h00 à 18h00, et tout cela du lundi au vendredi. Les week-ends étaient réservés à la découverte de la culture Coréenne et visite des sites touristiques.

Les premiers jours étaient difficiles pour tous les participants parce que nous n’étions pas habitués à un tel rythme de travail. Plusieurs parmi nous ont eu des blessures ou des déchirures musculaires. Mais progressivement nous nous sommes adaptés. Tous les cours aussi bien en classe que dans le dojan se faisaient dans une bonne ambiance, avec de grands maîtres très compréhensifs mais rigoureux tout de même. Nous avons beaucoup appris et nous avons tous aimés ce stage.

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Durant les cours théoriques, nous avons appris que le Taekwondo ne se résume par qu’à la formation du corps, mais qu’il y a aussi l’Esprit du Taekwondo qui doit nous amener à être des éducateurs dans la société, des exemples en tant que maîtres, des leaders, de bons citoyens. Nous devons participer à la vie de nos sociétés dans nos pays respectifs, et véhiculer le message Taekwondo qui est bien au-delà du sport. C’est un ART MARTIAL, comme le veut le Kukkiwon.

Il nous a aussi été rappelé l’histoire du Taekwondo, à partir de l’ancien Art Martial Coréen durant la période Gojoseon, et durant la période des 3 royaumes (Goguryeo, Baekje et Shilla) ; l’histoire de l’Art Martial lors des dynasties Goryeo et Joseon ; et enfin l’histoire du Taekwondo moderne après la colonisation japonaise, avec l’établissement des 5 grands écoles parmi lesquelles le Muduckguan. J’ai appris et vraiment aimé cet aperçu de l’histoire de notre Art Martial.

La dernière semaine du stage, nous l’avons passée à Seoul où nous avons pu visiter le Kukkiwon, ainsi que différents monuments et sites touristiques. Je peux citer ici :

- Le KUKKIWON : siège du Taekwondo, c’est le premier endroit que j’ai rêvé visiter en arrivant en Corée. J’ai été impressionné d’abord par sa situation au sommet d’une colline, sa propreté, son gymnase et ses bureaux pour un édifice construit il y a 45ans.

Nous avons visité aussi son musée qui retrace une bonne partie de l’histoire du Taekwondo moderne. En plus nous avons eu l’opportunité d’assister à un spectacle de l’équipe de démonstration de Kukkiwon. C’était magnifique, mais malheureusement nous n’avions pas l’autorisation de filmer.

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- La Tour de Séoul : de plus de 236 mètres de haut, tour de télécommunication et haut-lieu du tourisme Sud coréen, nous a permis d’apprécier l’étendue et la beauté de la ville. Nous avons pu apprécier aussi le couloir des amoureux ainsi que les barrières de cadenas où les coulpes venaient sceller leur amour.

- Les Statuts du Roi Sejong et du général Yi Sun Shin au Gwanghwamun Square a suscité en nous de l’admiration devant la majesté et la force de ces deux monuments.

J’ai vraiment aimé car ils témoignaient de la grandeur de ces illustres personnes qui ont marqué la Corée. Annyong ha shimnika !

- Le Gyeongbokgung Palace : nous avons eu la chance de visiter ce beau palais vieux de plusieurs centaines d’années et d’apprécier la résidence principale du roi de l’époque (Gangnyeongjeon). Nous avons pu assister à la cérémonie de relève de la garde royale. C’était beau, sérieux et riche en couleurs.

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- La grande Pagode : tour de 10 étages située à proximité du palais de Gyeongbokgung, est un cadeau d’un empereur Mongol au roi de la Corée de l’époque, que nous avons pu admirer.

- Villages traditionnels : nous avons visité plusieurs villages ou palais traditionnels, dont celui de Gyeonggijeon à Jeonju où nous avons eu l’occasion de revêtir des vêtements traditionnels de l’époque. Nous avons particulièrement aimé.

- Le Mémorial de la guerre de Corée du sud avec tous les noms de ces soldats gravés dans la pierre et le Musée de la guerre ont suscité plusieurs sentiments en nous, notamment l’amour, la tristesse, l’admiration et la fierté pour un peuple qui a souffert et s’est reconstruit, et la haine pour tous ceux qui se permettent de décider de l’avenir des peuples au prix du sang et des vies humaines…

- Le Musée national de Corée : nous avons eu ici l’opportunité d’apprécier l’histoire et la culture Coréenne

- La place du New Millennium : nous a montré l’envie qu’a le peuple Sud coréen de se tourner vers le troisième millénaire

- L’Université de WOOSUK : Elle est la meilleure université en matière de Taekwondo. La visite et la séance d’entrainement avec les étudiants a été très enrichissante.

- La frontière avec la Corée du nord : j’ai beaucoup apprécié la disposition du site, l’observatoire de la frontière naturelle avec la Corée du nord, ainsi que les séances vidéo de l’histoire de cette frontière. Mais j’ai eu aussi un peu de tristesse d’apprendre que les habitants de la Corée du nord qui voulaient traverser la frontière pour venir en Corée du sud étaient automatiquement abattus par les gardes-frontière

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- La Gastronomie Coréenne : J’ai eu l’opportunité de déguster différents mets de la gastronomie Sud coréenne à différents endroits où nous avons été, aussi bien à Muju, à Séoul, qu’à Incheon. J’ai eu un peu de mal au début, mais après j’ai été séduit par plusieurs plats malgré un coté un peu épicé avec des légumes verts. Je pense que c’est cette richesse gastronomique qui a permis à la Corée du sud d’avoir une espérance de vie de 82,16 ans. « Bien manger c’est le début de la longévité ! ». J’ai surtout aimé les soupes chaudes qui accompagnaient la majorité de nos repas. Grace à elles, je n’ai eu aucun problème de digestion.

- Apprentissage de la langue Coréenne : à la fin du stage, nous avons eu une séance d’apprentissage de quelques mots ou expressions coréens tels que :

Annyong hap seyo = bonjour Kamsa hap nida = merci

Mi an hap nida = pardon, désolé.

Kwen chanayo = c’est ok, ça va.

Irumi moyeyo = quel est ton nom Sarang hap nida = je t’aime Joayo = j’aime ça, c’est bon Si ruyo = je n’aime pas ça

Joo seyo = donne moi s’il te plait

Mool joo seyo = donne moi de l’eau s’il te plaît Ear ma yeyo = combien ça coûte

Bissayo = trop chère

Kkakka juseyo = fais moi un rabais s’il te plaît Chuwayo = le froid

Tout cet apprentissage s’est fait avec nos encadreurs et tous les participants au stage, dans une bonne ambiance. J’ai bien aimé.

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Mes regrets

Même si en général mon stage s’est très bien passé et que j’ai réalisé mon rêve, j’ai tout de même eu quelques regrets.

Tout d’abord la durée du séjour qui était trop court, un mois. Nous n’avons malheureusement pas pu avoir le temps matériel pour aller où nous voulions, visiter ce que nous voulions, parce que nous étions entièrement à la disposition de nos encadreurs. Nous avions quelques temps de libres (free time) mais qui ne dépassaient pas 3 heures. C’est durant ces laps de temps que nous avions profité pour visiter des centres commerciaux ainsi que le marché, afin d’acheter quelques souvenirs.

Un autre regret était en rapport avec nos entrainements. Nous n’avions pas assez de temps pour nous reposer entre les séances. C’est ce qui a été en partie à l’origine de quelques déchirures musculaires et blessures de plusieurs participants. En plus j’aurais aimé avoir plus de séances d’entrainement avec un même maître pour avoir la possibilité d’établir une véritable relation Maître – Elève. Ainsi je me serais dit « j’ai un maître coréen, un père spirituel en Corée qui m’a appris beaucoup de choses ! »

Pour mieux assimiler la langue Coréenne et mieux apprécier la culture et les habitudes des Coréens, j’aurais aimé passer du temps dans une famille d’accueil ou un foyer d’accueil.

Mes remerciements

Je ne pourrai pas terminer ce récit sans remercier des personnes importantes qui m’ont permis de réaliser mon rêve. Ainsi je vais ici remercier :

- L’ambassade de Corée au Gabon pour le visa qui m’a permis d’entrer en Corée du Sud

- Le Grand Maître Park Sang Chul, 9e dan kukkiwon - Le Maître Ollomo Edzang Fulbert 6e dan kukkiwon

- Nos encadreurs qui ont laissé leur famille et sont restés avec nous tout au long du stage à savoir master Na, 6e dan, et master Leo Kim, 5e dan kukkiwon

- Tous les grands maîtres coréens qui nous ont enseignés et transmis la connaissance pour faire de nous des instructeurs et des leaders en taekwondo dans nos pays respectifs.

- Et enfin le Seigneur Dieu Tout Puissant qui a permis que tout cela se fasse dans de bonnes conditions.

En définitive, j’ai rêvé de la Corée, j’ai vu la Corée, j’ai appris de la Corée, et à la fin j’ai aimé la Corée. Si c’était à refaire, je le referais dix fois. Fin.

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나에게 낯설었던 나라 한국

par Marie FAUBERT SOUZA

한국에서의 방문소감에 대해서 한마디로 이야기하는 것은 조금 어렵습니다. 여러 부 분으로 나누어서 말하자면 먼저 한국의 전통문화, 한국음식, 한국어 그리고 한국생 활로 나누어 말 할 수 있습니다. 5년 정도 한국에서 산 다음, 저는 이제 겨우 한국 문화에 익숙해졌습니다.

저는 한국정부에서 장학금을 받은 후에, 2011 년에 한국으로 갔습니다. 저는 어렸고 다른 나라에서 혼자 살고 저의 모국어와는 완전 다른 언어를 배워야 한다는 것이 너 무 무서웠지만 받아 들여야 했습니다. 그러나, 가봉을 떠나 한국에서 공부하러 간 것 은 제 인생에서 가장 좋은 결정 중 하나였습니다. 유학 생활을 통해 저는 독립심과 저 스스로 성장한 것이 가장 자랑스럽습니다. 비록 제가 처음에는 한국이 어떤 곳 인지 어떻게 돌아가는 지 몰랐지만 많은 곤경을 스스로 극복하면서 한국을 알아가 게 되었습니다.

저는 겨울에 한국에 왔습니다. 저는 추위가 두렵기도 했지만 처음으로 눈을 가지고 노는 것에 설레였습니다. 어학당에 입학한 후, 짧은 시간에 놀랍게도 많은 친구들을 사귀었습니다. 저는 한국에서 사람들을 만나고 한국문화에 대해 배울 것 이라고는 기대했었지만 한국에서 좋은 친구들을 사귈 것이라고는 결코 예상하지 못했습니다.

우리는 서로 문화의 유사점과 차이점을 배우고 한국어를 배우며 현장학습을 다니면 서 많은 시간을 보냈습니다. 그래서 저는 유학을 성공적이고 즐겁게 하기 위해서는 자기 스스로 친구들과 많이 어울려야 합니다.

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한국 문화에 대해 조금 이야기하자면, 문화생활의 일부인 음악과 춤에 대해 먼저이 야기 할 수 있습니다. 먼저 제가 들은 것 중에 제일 인상 깊었던 것은 판소리라는 것 인데, 장구라는 한국 민속악기를 사용하여 장단을 만들어 그에 맞춰 이야기 식으 로 노래를 하는 전통음악입니다. 제가 생각하기에 판소리는 한국 공연 예술 작품 중 가장 표현력이 뛰어난 음악인 것 같습니다. 참고로 이러한 공연을 저는 대구에서 많이 관람했었습니다.

두 번째로 한국어에 대해서 이야기하자면, 나에게 있어서 한국어란 다른 언어보다 유별나게 어려운 언어인 것 같습니다. 특히나 문자와 발음의 연관성을 찾아내기가 어려웠습니다. 한국어를 배우면서 또 어려운 것이 있다면 윗사람에게 예의를 갖춰서 말하는 방법인 존댓말 이였습니다. 외국에서는 찾아보기 힘든 형태의 고유문화입니 다. 한국말을 할 때, 존댓말을 어느 정도로 자유자재로 구사하느냐에 따라 한국어 수 준이 결정된다고 할 수 있습니다.

세 번째로, 한국음식은 그 특유의 매운 맛이 특징인 것 같습니다. 특히 김치는 한국 음식을 대표합니다. 김치를 먹으면 성인병예방과 노화방지의 효과가 있다고 합니다.

그래서 한국인들은 김치를 다량 섭취하기도 합니다. 한국인들의 밥상에 김치가 없는 것은 앙꼬 없는 찐빵처럼 보입니다. 제가 좋아하는 한국음식은 해장국, 삼계탕. 감자 탕 등이 있습니다. 대구로 온 후, 저는 안동찜닭을 많이 먹었습니다. 한국에서 좋은 점은절대 배가 고프지 않을 수 있다는 것 입니다. 배달 문화가 발달 해서, 밤에도 음 식을 주문할 수 있어서 치킨, 피자를 언제든지 먹을 수 있습니다. 배달 서비스는 빠 르고 편리합니다.

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