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La Corée du Sud, pays de mon imaginaire et de ma réalité Impressions et expériences au pays des possibilités

Par Paulin MOUSSOUNDA

Il est 19h00, j’arrive précipitamment à l’aéroport international Léon MBA de Libreville au terme d’une journée mouvementée du fait de mes responsabilité dans le protocole d’un sommet international qu’abrite la capitale gabonaise. En réalité, depuis trois jours, je n’ai pas eu le temps de me concentrer le voyage que j’entreprends pour la Corée du Sud, le « pays du matin calme ». C’est tant mieux puisque, cela m’a fait échapper au stress de ce long voyage de 18heures de vol au total et 3 heures de train rapide.

Bye-bye Libreville

Quelques dernières embrassades aux membres de ma famille, je réalise enfin que je les quitte pour de très longs jours, des très longues semaines, de très longs mois à partir de ce 22 avril 2012. Un pincement de cœur à mes sœurs et frères et ma nouvelle petite femme que je dois maintenant abandonner après tout juste cinq mois de relation. Je fais le vide, un trou noir et je me réveille déporté à bord de l’impressionnant Boeing 777 300 ER de la compagnie Air France qui affiche complet ici en classe éco. Eh oui, je vais réellement en Corée du Sud, pays de mon imaginaire, de mes rêves et bientôt de ma réalité. Pays où, au vu des magazines, j’espère m’épanouir pour une carrière professionnelle radieuse. Ce n’est que depuis quatre mois que j’ai obtenu mon poste budgétaire, synonyme de mise sous solde désormais.

Dans un vrombissement assourdissant, les deux réacteurs en plein régime arrachent du sol le triple sept et ses près de trois cents passagers. Un décollage en douceur par le quartier Okala.

Au revoir ma famille, au revoir mes amis, au revoir Libreville, au revoir Akanda, au revoir l’Estuaire, au revoir le Gabon. Encore plus, après quelques heures de vol, au revoir l’Afrique, je rentre en Europe, le vieux continent. Je vais à mon tour pour la première en mission officielle de l’Etat gabonais. Une revanche pour moi qui ai fait toutes mes études primaires et supérieures au Gabon. En tant que joueur des catégories jeunes de l’équipe nationale, juste le football m’a fait sortir du Gabon. Mais ça fait très longtemps. Depuis, plus aucun voyage depuis là. La fatigue de la journée aidant, je ferme les yeux direction l’escale de Paris.

Ici c’est Paris

Et nous voilà, ici c’est Paris. Fraicheur inédite en cette fin hivernale. Quelques minutes dans les rues parisiennes, loin de résister au froid, je me refugie dans une bouche de métro pour le retour à Roissy. Très vite, j’ai hâte de découvrir les fameux douze heures de vol du Paris-Séoul. Décor planté, l’hôtesse de l’air est vêtue en élégante tenue traditionnelle coréen. Ça devient sérieux, mon cœur bat très vite l’imaginaire tend à se dissiper momentanément, la Corée se rapproche de moi. Que le temps passe vite, c’est le décollage de Paris en plein midi.

Et là aussi, au revoir Paris, au revoir la France, au revoir l’Europe, je vais en Asie, en extrême orient, dans le pays de mon imaginaire, le pays d’une réalité attendue. Puis très loin en altitude de croisière du Boeing triple sept encore, les pensées, les rêves me traversent dans ce ciel, ce vide à présent colorié de noir.

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Ambiance en altitude

Noirci par le chemin emprunté pour atterrir très tôt en matinée au « Pays du matin calme » alors qu’il est 15h à ma montre. Une pensée me vient, notre avion renverse le temps pour rattraper le matin calme. Calmement, je m’endors après un copieux diner. Je prends rendez – vous avec la population coréenne dont la sympathie et parfois l’indifférence de certains passagers semble me donner un avant-gout fantastique. C’est le silence total à plus de trente mille pieds, extinction des lumières, sommeil pour tous en libre-service. Après quelques heures, réveil brutal, notre oiseau survole l’impressionnant bloc continental de la Russie.

Plusieurs heures, le Pacifique et la péninsule coréenne est en vue, je m’endors à nouveau avec en pensée Séoul-Incheon.

Je me retrouve dans les rues de Séoul dans un restaurant, habillé en coréen comme l’hôtesse, je déguste avec appétit ce qui ressemble à des plats coréens typiques. Des amis coréens m’entourent, on parle du Gabon et de l’objet de ma mission en Corée du Sud. Je précise que je suis en mission de longue durée d’environ six mois. La serveuse du restaurant se rapproche de moi avec un plateau d’un thé que j’ai commandé. Je prends la tasse et ressent le doux parfum du thé. Mais au moment de boire surprise, elle me parle en français « Monsieur réveillez-vous s’il vous plait votre petit-déjeuner est servi! ». Comment ça ! Je me réveille en sursaut, c’est l’hôtesse de l’air d’Air France qui me parle. Zut ! Tout ça n’était donc qu’un rêve !

Dernière ligne droite, nous sommes à 1h de l’atterrissage. Le Boeing a ralenti sa vitesse et entame sa descente sur Incheon. La pression monte en moi, eh oui la Corée du Sud se précise.

Terre en vue, ou plutôt mer en vue, Incheon est une île, le paysage est panoramique. Impacte en douceur avec le sol au seuil de piste, c’est l’atterrissage. Monsieur Paulin Moussounda, bienvenue au Pays du matin calme, la Corée du Sud ! Il est 6h50 local de jeudi et 23h50 de mercredi à Libreville, gros décalage horaire captivant.

Bienvenue à Séoul-Incheon

Finis les formalités d’arrivée, c’est la route vers l’hôtel. Sur le chemin, en taxi je me retrouve propulsé dans le gigantisme coréen.

Sur tout le parcours, il m’est impossible de distinguer la ville d’Incheon de Séoul, la capitale. Eh oui, je revis à l’instant mes leçons de géographie urbaine évoquant le phénomène de Conurbation. Je le vis et je le vois quasiment au centre de la péninsule coréenne. Je reste un peu distrait par l’immensité du fleuve Han qui baigne mon regard asséché par l’uniformité des nuages quelques heures plutôt.

Et que dire des gratte-ciels sur tout le parcours, l’ordre urbanistique est au rendez-vous.

Que dire de la mobilité des passants, des véhicules rutilants et de ce train rapide aperçu plus loin dans ses longues enjambés. Les premières impressions sont toujours les plus fortes, c’est vrai.

La route vers l’hôtel transforme le parcours en long métrage dont l’épilogue est le quartier Itaewon. Là se dresse majestueusement mon hôtel, l’Impérial Palace Boutique Hôtel.

Formalité d’usage, bagages déposés. Il est 10h00 local, je succombe à quelques viennoiseries et je me laisse bercer par la fraicheur du jour. Il pleut, le temps maussade est propice pour un bon dodo matinal.

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A mon réveil, je me découvre la ville de nuit, arrosée par une pluie persistante et un froid repoussant que seul la faim me pousse à braver. Me voici lancé, dans les ruelles de Séoul où je me retrouve facilement au cœur très animé du quartier populaire Itaewon. Je réussi à trouver un restaurant africain avec en prime un environnement multi-pays, multi-continent.

Cela me rassure de voir le monde en miniature.

Itaewon by night

Dans ce grand périmètre, l’hospitalité coréenne a su faire cohabiter des africains du sud du Sahara, des maghrébins, des proche-orientaux, des indiens, des vietnamiens, des brésiliens et bien d’autres. L’originalité ici est de voir s’intégrer les métiers, les commerces liés à la technologie téléphonique et l’art culinaire des différentes nationalités suivis des loisirs propres à chaque groupe. C’est un véritable exploit cette cohabitation harmonieuse où se mêlent roulottes et chariots de restauration rapide à emporter. Il fait nuit, Itaewon s’anime de plus en plus en lumière et en son. Un creux m’habite et je dois manger salé dans un restaurant marocain qui me tend ses bras avec ses saveurs annoncées le long d’une enseigne lumineuse aux mille couleurs.

A l’intérieur, un personnel coréen, et visiblement leur chef marocain, souhaite la bienvenue.

Un excellent métissage de genre que je découvre. A mon tour, je ballade mon regard et je fais l’objet d’une petite curiosité des autres clients. Je suis le nouveau client qui se délecte d’un couscous royal serti de viande halal, hum et un jus de fruit coréen que je découvre à l’instant.

Sur le chemin retour, le décor melting-pot se dévoile encore et s’enrichit avec la jeunesse coréenne noctambule en vêtement très branché. Retour à l’hôtel. C’est ma toute première nuit à Séoul sans perdre du vue que je suis en partance pour le grand sud, à Yeosu, dans le Jeolanam Do, très loin de Séoul.

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Destination le sud, Yeosu

Le lendemain, c’est la route pour la gare du train rapide, Yongsan Station, en plein cœur de Séoul. En taxi, ma découverte se poursuit avec l’imposant trafic automobile digne d’un pays producteur de voitures. En effet, la Corée du Sud compte trois grands constructeurs automobiles de dimension mondiale que sont Hyundai, Kia, Ssangyong et Daewoo. Une variété de modèle de voitures dernier cri et anciens côtoyées par quelques rares modèles étrangers.

Chauvinisme ou protectionnisme ? L’avenir nous le dira. On traverse les longues avenues parsemées étonnamment d’une forêt de gratte-ciels qui trônent majestueusement et font la fierté de Séoul, la première mégalopole asiatique.

En baissant la tête, des silhouettes vont et viennent très pressées, franchissant la chaussée en groupe sur plusieurs sections puis disparaissent curieusement sous terre, pour le métro ou les boutiques en sous-terrain. C’est un spectacle de savane humaine que donnent les piétons mais aussi de prairies et de steppes que produisent les véhicules. C’est Séoul dans ses trois composants : gratte-ciels, populations et véhicules.

La capitale coréenne compte une dizaine de millions d’habitants qui se déploient continuellement jour et nuit sur les deux rives du fleuve Han au moyen de la vingtaine de ponts produits par le génie civil coréen. L’une des rives loge la vieille ville, et l’autre, la nouvelle agglomération plus urbanisée avec un tracé qui saute à l’œil où grands avenues, gratte-ciels, bouches et métro offrent un spectacle époustouflant rythmé par un impressionnant mouvement de foule de consommateurs du quartier d’affaires Gangnam. Pour leur déplacement, le réseau de transport est à la fois en surface et sous terre par le métro. Impossible de ne pas joindre un bout à l’autre de la ville en dépit du phénomène des embouteillages propre aux grandes agglomérations. Là devant la station de TGV, je regarde autour, Séoul continue dans se construire des immeubles en construction, des nouvelles routes en travaux. La gare a une architecture futuriste et très imposante en hébergement plusieurs activités commerciales en plus de son ossature propre composée de sept quais et ses treize voies à grande vitesse dont l’une me conduira en trois heures à Yeosu, dans l’extrême sud.

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Parcours de l’hinterland coréen

Justement, j’embarque maintenant dans un train à fier allure et aux lignes d’élégance entrecoupées par la couleur bleue anche se laisse parcourir de lignes bleus, le regard des phares fixé vers la voie ferrée, c’est le KTX, le TGV coréen. Selon les informations obtenues, le KTX serait le fruit d’un partenariat, ou encore d’une coopération entre la Corée et la France par le groupe Alstom, propriétaire du TGV français. La Corée a réussi à maitriser la technologie et devient même concourant du groupe français sur certains marchés dans le monde. Un modèle d’accord commercial et industriel avec un transfert de technologie très réussi. Dans certains domaines qui lui faisaient défaut, la Corée a réussi à rattraper un retard et s’érige en puissance dans du domaine.

En silence, le KTX s’élance, sort de la ville et se glisse désormais entre les plaines et le relief très montagneux parsemés de quelques vallées très vite occupées par la pression démographique. Le relief est très montagneux en Corée, peu d’espace sur du plat. La machine fonce, prend de la vitesse et culmine à 280km/h ; une première pour moi, au sol. J’aperçois plus loin, enfin un train ordinaire, le Mugongwa, très prisé par les masses populaires qui ont tout leur temps pour leur déplacement.

Tout à coup, la lumière est remplacée par l’obscurité. Où sommes-nous ? Ah d’accord, dans un tunnel qui transperce une montagne. On vient de ressortir. Oui, le relief foncièrement accidenté ne peut qu’offrir un réseau de tunnels. Ce qui décrit une prouesse de la technologie et du savoir-faire des constructeurs coréens. Je me laisse emporter entre tunnels, ponts, viaducs, passages à niveau, collines, plaines et vallées traversées. Terminus ! Et me voilà à Yeosu, petite ville devenue un site très attractif. Elle accueille le monde entier grâce à l’organisation de l’Exposition Internationale 2012 sur le thème Pour des Côtes et des Océans Vivants. Je suis à Yeosu, place au travail et à ma mission.

Yeosu, me voilà !

Yeosu, la petite ville à l’échelle de la Corée, mais grande ville par son dynamisme dans le Jeolanam Do. La capitale provinciale est Gwangju situé à près d’une centaine de kilomètres de Yeosu. La ville hôte est assise au bas des collines, les pieds trempés dans l’Océan Pacifique. C’est ma première fois de toucher l’Océan Pacifique de mes connaissances depuis l’école primaire. L’Océan Pacifique a fait de Yeosu une ville maritime. Plusieurs activités dont la pêche sont exercées. Et en cette période de mai-août 2012, ensoleillée et pluvieuse, Yeosu est la capitale du savoir-faire mondiale en matière de bonne pratique environnementale côtière et maritimes en accueillant l’Exposition Internationale 2012 ‘’Expo 2012 Yeosu Korea’’. 106 pays de tous les continents s’y sont donné rendez-vous.

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Le site de l’exposition sur côte maritime dévoile le savoir-faire coréen en matière de construction et d’organisation grand public de dimensionmondiale. Les milliers de populations du monde se côtoient chaque jour dans une ambiance festive et scientifique. Au cours de cette grande fête, la Corée me donne l’occasion de rencontrer 104 pays du monde, découvrir les hommes, les habitudes, les activités économiques, environnementales, artistiques et culturelles dont la cuisine. Du jamais de vu de ma vie, en l’espace de quelques heures et minutes je me retrouve à la fois dans les pays africains, américains, européens, arabes, asiatiques et d’Océanie. Bref, je visite le site et prends part en mode officiel ou amical aux activités des différents pays. Le site est le fruit de la magie des organisateurs.

Une mission exaltante

Je participe activement à la coupe du monde de football en miniature sur le site avec Gabon-Argentine, Gabon-Pérou, etc. Surplace et je fais du Pavillon Thématique ma demeure.

Ici il y a tout le savoir et savoir-faire de la Corée maritime.

Je découvre ce pays leader mondial de la construction navale. La reproduction maquette du gigantisme navire de production pétrolière de Shell, actuellement en construction à Busan, est majestueusement exposée avec ses automatismes démontrant les capacités technologiques.

Eh oui, toute la Corée industrielle est présente à Yeosu avec par exemple dans les télécom SK, KBS, LG, Samsung et bien d’autres. Les constructeurs automobiles font état de leurs capacités technologiques avec les véhicules hybrides et électriques. L’ensemble des participants formulent un satisfécit. L’organisation humaine est au rendez-vous avec un encadrement optimal des milliers de visiteurs quotidiens. La police et les forces spéciales sont prêtes à parer à toute éventualité.

Après deux mois d’exposition je me sens tout épanouie intellectuellement grâce à l’environnement offert par mon pays hôte. En aucun cas je n’ai ressenti le mal du pays tout en prenant des nouvelles de temps en temps. Je me sens donc averti de la possibilité de réaliser ma personnalité, ma quête du savoir et de la responsabilité. Le site de l’exposition ne me suffit plus, je rêve moi aussi de grandeur. Je concrétise cette ambition en mettant en place un programme de découverte de la Corée urbaine et la Corée traditionnelle. Justement il y a plusieurs tours opérateurs pour se rendre dans les villes de mon choix. Disposant de ressources financières suffisantes, et bien familiarisé avec le won, équivalant à la moitié du franc cfa la monnaie locale, je finance sans hésitation mon projet de visite.

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Une intégration très réussie

Auparavant, sur le site de l’Expo, j’ai pu me faire de nouveaux amis en grande majorité des francophones et même des anglophones et des coréens autochtones. Je peux citer ma très grande amie Shim Jiyoung, professeur de français à l’Université Nationale de Séoul et membre du Comité d’Organisation de l’Expo. Son appui et sa présence m’ont permis de très vite m’intégrer dans le milieu. Mes camarades Lim Taegeu, Park Lee, Minseon Kim, Jeehae Jaehon et surtout, ma très chère Boram Kim qui a su se me guider, me mettre en valeur en plusieurs occasions en plus de son écoute très attentive.

Mon programme de voyage de découverte de la Corée commence par la ville de Namhae. Le trajet se fait en bus et en ferry. C’est une visite de loisir, loin du stress et la pression du travail, l’on peut se détendre. C’est aussi cela en Corée l’industrie des loisirs qui nous conduit dans un club de kayak en groupe. Sur place je découvre le plaisir de ce sport dans une embarcation sommaire sur les eaux du Pacifique. C’est exaltant à Namhae malgré là aussi le relief très accidenté. Le centre de loisir qui nous accueil est très magnifique. En fin de journée on regagne Yeosu pour une prochaine étape qui est la ville Busan.

A la découverte de la grandeur, la démesure ‘‘Dynamique Busan’’

Les autorités coréennes ont eu l’ingénieuse idée d’accorder une place privilégiée aux collectivités locales et grandes villes en leur octroyant un pavillon spécial pour présenter leur rayonnement. J’ai été particulièrement séduit par la présentation de la ville de Busan qui présente ‘’Dynamic Busan’’, la grandeur de cette ville vraiment prospère avec son port, parmi

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les plus grands au monde et la métropole, siège des grandes industries et des records répertoriés par le Livre Guinness. Impossible pour moi de ne pas être à Busan. A la première, je me retrouve dans un bus pour ‘’Dynamic Busan’’.

Sur place à Busan, le programme est à la fois culturel et urbaine. Dès l’arrivée, je me déploie dans le plus grand immeuble de magasin de luxe au monde. Bienvenue à ShinSegae le royaume des objets précieux luxuriant. L’accueil est chaleureux le long des boutiques, et des étages. Whaou, ici des montres Qartier, Rolex, Chopard sertis de diamant et en Or, par là des bracelets, bijoux, des sacs en cuir, peau de croco, manteau, chaussures hommes et femmes que l’on imagine déjà dans ses pieds.

Mais hélas, les prix sont en centaines et milliers de dollars. Hors de ma portée. Heureusement je réussis à faire plusieurs clichés armés de mes yeux. C’est le temple de la haute société coréenne que j’admire entrain de choisir et payer sans peine. Oui c’est Busan dans sa demeure de luxe. Je ressors le sac rempli de quelques petits souvenirs à ma portée. Me revoilà au trottoir fasciné par la circulation automobile impossible pour moi de traverser. Je suis obnubilé par la beauté des véhicules luxuriants, dernier cri.

Ici à Busan, tout résolument beau, très beau. Le centre de cinéma primé, le plus grand au monde est à quelques mètres. Je me surprends entrain de parcourir les étages entre salles de théâtres, bibliothèque, concert, cinéma en salle et le magnifique cinéma en plein air d’une capacité de 1000 places. Impressionnant ! Quelques courses dans un modeste magasin et je prends la direction du célèbre pont Bukhang qui permet la traversée de la mer du Japon, ensuite c’est la course vers le port de Busandaegyo. Busan, la ville côtière est parsemée de plusieurs ponts. Un tour à la plage colorée de 1000 parasols. Et plus loin, je suis entrainé par un célèbre vestige moderne. Je visite la salle restée en l’état ayant abrité en novembre 2005 le sommet des ministres et Chefs d’Etat des 21 pays de l’Asia Pacific Economic Cooperation (APEC) dont le Présidant Bush des Etats Unis. Les chaises autours de la table sont toujours intactes. Servi à la société de Busan et sa vaste zone portuaire, je rentre à Yeosu sonné par Busan qui m’a mis plein la vue.

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